(Source : Gallup, Juillet 2023)

Table des matières :

  1. Engagement : où se placent la Belgique et la France dans le palmarès ?
  2. Salariés désengagés : le défi du réenchantement

La dernière étude Gallup 2023 pan-européenne a révélé que l’engagement collaborateur ne touche que 11% des employés en Belgique (et seulement 7% en France) : il y a donc encore du travail pour réenchanter les salariés désengagés. L’enquête révèle aussi que 51 % des travailleurs du monde entier recherchent activement un nouvel emploi. En constatant le nombre d’opportunités autour d’eux, ils sont plus à même de quitter leurs employeurs.

1. Engagement : où se placent la Belgique et la France dans le palmarès ?

La dernière enquête menée par l’institut Gallup témoigne d’un niveau d’engagement collaborateur en Belgique et en France sensiblement bas, bien qu’ayant gagné une place (en France) depuis la dernière enquête. Sur un panel européen, la Belgique se place en 30ème position et la France en 36ème position sur 38 en matière d’engagement, avec 11% d’employés engagés pour la Belgique contre 7 % en France.

En Europe, la moyenne de salariés engagés s’élève à 13 %, contre 23 % dans le monde entier. Les salariés les plus engagés, ou moins désengagés, se situent en Roumanie (35 %), en Macédoine du Nord (29 %) qui gagne d’ailleurs 4 places par rapport à la précédente édition, et en Islande (26 %).

Ce phénomène, lié aux salariés désengagés, s’inscrit dans une tendance globale plus tout à fait nouvelle de démission silencieuse (appelée « Quiet Quitting). En outre, les Français interrogés feraient davantage confiance au marché du travail que par le passé, même si la moyenne européenne l’est bien plus (56 % contre 35 %).

En revanche, les salariés de France seraient moins stressés que lors de la précédente édition (40 %, – 4 points). Pour autant, le taux de colère au travail des Français a évolué d’un point par rapport à l’an dernier et touche 17 % d’entre eux (voir le tableau ci-dessous).

2. Salariés désengagés : le défi du réenchantement

Il est à noter que seuls 35 % des Français souhaitent changer de poste (contre 56 % à l’échelle européenne). Et pour cause, les Français estimeraient que ce n’est pas le moment.